2/1 Vendredi HCMV
A Saigon (HCMVille), j’ai établi ma préférence concernant l’hôtel où je vais désormais descendre sans craindre le piège. Il est situé dans une petite ruelle donnant sur Buy Vien dans le premier district de Saigon.
Buy Vien est un peu la Thanon Khao San de Bangkok; que des backpackers (quelques vrais et beaucoup de faux).
Comme Khao San, Buy Vien ne dort pratiquement jamais. Mais mon petit hôtel au fond de la ruelle n’est pas concerné: il y règne un calme bienfaisant dès qu’on y entre. Je ne peux pas trop louer la gentillesse du propriétaire, M. Vu et de son équipe.
Ils m’ont même invités à partager leur repas de midi,or, j’étais déjà parti – du vrai vietnamien, succulent.
Ayant le matin libre avant de prendre l’avion pour Bangkok, j’ai fait vérifier mon optique d’appareil photo chez un spécialiste, conseillé par M. Than de Nha Trang, appelé Marcel par tous les français de là bas.
Conclusion: la mise au point est fonctionnelle, mais l’optique n’est pas de la meilleure qualité – étonnant pour PENTAX… On va essayer, quand les finances le permettent, une optique Tamron. Peut-être ils savent mieux faire.
Le vol pour Bangkok était sans histoire, à l’heure et confortable (A320, sièges en cuir noir, s.v.p.). AirAsia,bien qu’appartenant au très controversé Taksin Sinawatra, est de plus en plus demandée, bientôt un vol de Londres à Kuala Lumpur pour 99$.
3/1 samedi Bangkok
L’hôtel à Bangkok (Riverview Guesthouse), bien que dans un environnement un peu « pourri » (réparateurs de voitures et de mécaniques diverses, le bas de Chinatown, quoi), on a fait pas mal d’ordre dans cette petite ruelle. Néanmoins, les taxis ont du mal à trouver l’adresse…
La vue sur le Chao Phraya depuis la terrasse du 8ème étage où se trouve l’excellent restaurant est époustouflante.
5 minutes à pied de l’embarcadère du river express (sorte de tramway bateau) et 15 min de la gare de Hualamphong sont des atouts convaincants dans cette ville gigantesque.
En plus,il y a une dame qui fait agent de voyage et s’occupe des visas. Je n’aurai donc plus besoin de trouver l’ambassade du Myanmar dans le dédale de petites rues près de la station Surasak (quartier de Silom).
Vu l’éloignement du terminal est des bus, Ekkamai, j’ai pris un billet pour le bus partant qu’à 11h.
4/1
Le « voyage d’approche » se passe étonnamment bien pour un dimanche matin: River express jusqu’au pont Taksin (le roi, celu-ci) et Skytrain jusqu’à Ekkamai (en changeant à Siam Center).
Aussi bien que j’ai pu prendre le bus de 9h30.
Maintenant que le terminal de bus de Trat se trouve loin au sud de la ville, ce qui coûte un taxi vers le centre ville et un transport groupé de là vers les quais de Laem Ngop au nord de Trat en plus, j’ai pu descendre à l’embranchement de Laem Ngop et me trouve sur le bac en un temps record.
Enfin sur Koh Chang!
Un Songthaew (sorte de camion dont la plateforme est aménagée pour le transport d’un nombre de passagers extrêmement « élastique ») me dépose à l’entrée de la jetée qui forme la colonne vertébrale de Bang Bao.
Je trouve qu’il a bien changé, le village: quelques « guest houses » en plus et surtout des magasins, strictement « nécessaires » à la survie du touriste, pullulent. La jetée s’allonge et comporte maintenant des embranchements…Et un phare!
Seul le guesthouse de Phet, le Paradise, semble oublié par le progrès et l’opulence. Cela me convient, mais Phet aurais besoin d’un peu plus de clients pour survivre.
Mon ami, le gros chien, appelé « papa » par tout le monde, dort tout en travers de l’étroite jetée. Je ne le réveille pas…
La vue sur la baie de Bang Bao est superbe à toute heure
A l’heure où j’écris, les plongeurs ont déjà embarqué pour une des petites îles, possédant des autours de corail riches en poissons de tout genre. Ils vont repasser la jetée vers 17h, fatigués mais contents. Entretemps il règne un calme royal.
Bonne année Peter et bonne route !