Envoi 13 Ayutthaya, Phitsanulok, Kamphaeng Phet

15/1

Le voyage de Khorat à Ayutthaya n’était pas très agréable à cause de fenêtres tellement encrassées par la fumée de la tractrice qu’il était impossible de voir le paysage, et il y en a! Pour savoir où on était, je devais me lever et regarder par la porte ouverte. Heureusement, le trajet n’a duré que 3h.

Arrivé à Ayutthaya, il ne restait que l’après-midi pour visiter. Ainsi, j’ai opté pour une croisière sur les rivières et canaux qui entourent la ville. On a visité surtout quelques temples à l’extérieur de l’île-ville, plutôt modernes et surtout très colorés. J’ai vu tout de même quelques stupas et chedis intéressants.

un très joli reliquaire

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quelques temples

quelques temples récents

Au retour sur le marché de nuit (on commence déjà vers 17h…) où se trouve également l’embarcadère, j’ai enchaîné avec une visite nocturne du parc historique.

J’en suis fort satisfait. Jadis, j’avais visité ces temples, style « Ayutthaya » (sic) de jour.

La nuit, avec des éclairages bien disposés, les monuments se montrent sous une toute autre dimension; beaucoup de photos de nuit…

Ce qui arrangeait les choses: pas de droit d’entrée à payer puisque c’était la nuit et les guichets fermés.

bouddha couché

bouddha couché

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les temples anciens la nuit

les temples anciens la nuit

Après une nuit réparatrice, j’étais debout depuis 6h du matin, tout de même. Un bon petit déjeuner et j’ai pris le train direction le nord.

A Phitsanulok je fus accueilli par Michel et sa femme, Lai, pour me conduire dans leur village, Lankrabur, qui est perdu quelque part dans les rizières et les champs de canne à sucre entre Phitsanulok et Kamphaeng Phet.

Lai et Michel

Lai et Michel

Michel habite avec sa femme et toute la famille une ferme composée de plusieurs maisons, traditionnelles pour l’essentiel.

La famille de Lai vit d’agriculture: un peu de riz, un peu de sucre. Mais aussi des légumes, des fruits, poules et poissons pour leur propre utilisation.

Michel et Lai ont planté des arbres fruitiers, des citronniers « visage de chat », et des « arbres à bois » en remplacement de l’élevage de cochons, donnant beaucoup trop de travail.

On a trouvé du pétrole dans le coin et un quart de la population, dont quelques membres de la famille, travaillent maintenant dans le « pétrole », ou localement ou carrément dans les pays arabes ou en Afrique.

Michel passe ici sa retraite paisiblement.

Vu qu’il a récemment déplacé sa maison (on a carrément démonté l’ancienne et remonté sur le terrain de la ferme des parents de Lai) il bricole pas mal pour arranger la nouvelle maison – elle est déjà très confortable.

Il y a sept chiens qui gardent la ferme jalousement et j’ai eu un peu de mal a me faire accepter.

C’est très calme ici et j’ai dormi d’un trait jusqu’à ce que les coqs appellent leurs poules à se lever.

Ce matin, on a visité le parc historique de Kamphaeng Phet à une quarantaine de km d’ici. Les monuments sont du style Sukhothai, une autre ville historique pas très loin d’ici.

Les temples sont assez dispersés dans une belle forêt. Le site n’est pratiquement pas restauré cependant, on a aménagé des routes d’accès généreuses et on peut se déplacer de site en site en voiture (ou en vélo loué sur place).

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parc historique de Kamphaeng Phet

parc historique de Kamphaeng Phet

Et quelques Photos prises a Phitsanulok en attendant le train.

tout doré de haut en bas

tout doré de haut en bas

entourage de bouddhas à Phitsanulok

entourage de bouddhas à Phitsanulok

19/1

Cet après-midi, je vais reprendre le train pour Bangkok où je dois m’occuper de mon visa pour le Myanmar, le troisième volet de mon voyage.

La demande de visa faite, je prends le vieux train « de la mort » vers la province de Kanchanaburi, lieu d’énormes atrocités de la dernière guerre mondiale commises par les Japonais; tout le monde siffle encore le thème du film « le pont de la rivière Kwai ». Cette ligne de chemin de fer devait permettre l’invasion de la Birmanie et qui sait qui encore…

Le train traverse la rivière par la « death bridge , le fameux pont de la rivière Kwai,  et arrive 100 km plus tard à Nam Tok, terminus.

A partir d’ici, il faut prendre le bus pour approcher la frontière du Myanmar au col des trois pagodes.

Moi, debout depuis 5h30, je vais arrêter à Sanklaburi.

A partir de la petite bourgade de Thong Pha Phum, charmante d’ailleurs, la route grimpe à couper le souffle. Elle surplombe un lac-réservoir de plus de 130 km de long. Cette retenue est primordiale dans la gestion de l’eau du pays, sans laquelle la Thailande ne peut pas satisfaire les besoins en eau de son agriculture importante.

A Sanklaburi, c’est LE CALME.

La population est fortement Bamar. Plus besoin d’aller en Birmanie???

Le retour vers Bangkok prendra également presque 9h. Alors, je coupe en deux et passe la nuit à Kanchanaburi; j’espère que les bateaux-Karaoke sur la rivière Kwai me laissent dormir.

Demain, coup sur coup, train pour Bangkok, récupérer passeport avec visa et vol pour Yangon (Rangoon pour les ancêtres parmi vous).

Je vous dis au-revoir là-dessus car il n’est pas sûr du tout que que je puisse sortir des nouvelles de derrière ce dernier rideau de fer…

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