Notre bateau a mis un temps fou pour rejoindre Sittwe, comme déjà présenti. Je passerai la nuit au New Palace comme à l’aller.
L’avion ne décollant que vers 16h, j’ai tout ma matinée pour me balader en ville.
La vieille tour d’horloge portugaise qui est encore tout juste debout: la structure en fer, le logement du mécanisme et 3 sur les 4 cadrans, le tout en état
squelettique, se dresse sur mon chemin vers le musée de la culture Rakaing – il n’est pas très intéressant .
A côté du musée se dresse la mosquée de Sittwe, elle est, comme ilse doit, orientée. Un vieux monsieur me laisse entrer. L’intérieur est très sobre mais agréable, mais il ne devrait pas y avoir foule pour les 5 prières journalières.
Je me dirige ensuite vers le Strand, la promenade qui longe la rivière. A cette hauteur du strand se tient le grand marché.
Il est déjà un peu tard pour le poisson frais, mais l’odeur du séché et fermenté embaume..
On vend beaucoup de betel et du tabac en grandes feuilles. Il règne une animation extraordinaire, à terre aussi bien que sur l’eau.
Cette vendeuse betel n’est pas la seule: les crachats couleur sang frais se trouvent sur tous les trottoirs. Remarquez, on fume aussi beaucoup, les deux vices finissent souvent de la même façon: cancer…
Je longe le Strand vers le nord jusqu’à la pointe, appelée justement « The Point », et je rentre manger, faire la sieste et refaire mes bagages.
On est trois à se partager le moto-taxi pour aller à l’aéroport et subir les procédures de contrôle et d’enregistrement un peu bizarres: fouille des bagages en oubliant systématiquement les sacs à dos. Tout s’explique par l’absence de courant – on coupe de 6h à 19h. Les machines à rayons-X et les portiques électroniques ne servent pas à grand-chose.
A l’arrivée à Yangon, 1h15 de vol, notre trio tient tête aux requins de taxi qui veulent nous extorquer. On rentre en ville à bon compte.
Demain, il faudra s’occuper du bus pour Chaung Tha, sur la cote.